Voici l'itineraire parcouru depuis notre départ |
Le temps passe, chaque minute chaque seconde exactement à l'identique partout dans le monde. Une histoire de perception finalement puisqu'il parait que chacun d'entre nous le perçoit différemment. Comme une envie d'aller vivre d'autres temporalités dans un pays où le tout de suite n'est pas défini. Et on ne peut que l'accepter et se laisser porter pour mieux vivre,imaginer et créer. Il est temps pour nous de nous mettre à l'heure mexicaine.
samedi 15 septembre 2018
Nous voilà sur le sol mexicain depuis 15 jours maintenant et nous appréhendons petit à petit notre nouvel environnement.
Accompagnés de nos deux compères de voyage Romeline et Emain, nous avons jusqu'alors parcouru les villes de Mexico, Puebla et Cholula ainsi que la ville de Oaxaca. A présent, direction la côte Pacifique afin de profiter d’un climat chaud et du bord de mer.
Nous avons été marqué par la densité des villes que nous avons traversés, en particulier Mexico, ville très polluée et assez sale, dans laquelle jour et nuit le bruit persiste, la circulation est dense et plutôt anarchique. Pas un hasard quand on sait que l’on a faire à l’une des plus grande mégalopole du monde.
Cette densité est assez suffocante mais elle amène une diversité des populations, des commerces, des quartiers qui fait aussi son charme...
En parcourant ces villes, il est difficile de percevoir l’identité de ce pays qui semble aujourd'hui vouloir s'écarter de l’influence américaine subie, sans réellement y parvenir : présence des enseignes coca cola à tous les coins de rue, des fast-food convertis à la vente de tacos, des voitures, des modes vestimentaires...
Et tente de se rapprocher d’un système européen de part la présence de restaurants, boulangerie.... Le Mexique est donc lui aussi sujet a une mondialisation toujours plus grandissante qui tend à effacer certaines traditions.
Et tente de se rapprocher d’un système européen de part la présence de restaurants, boulangerie.... Le Mexique est donc lui aussi sujet a une mondialisation toujours plus grandissante qui tend à effacer certaines traditions.
L'identité mexicaine semble se percevoir principalement au niveau des populations les plus pauvres, tels que les vendeurs ambulants, les cireurs de chaussures qui cire les pompes des hommes en costumes cravates et des flics pendant leurs services. Les niveaux de vie sont très disparates et l’on observe seulement deux catégories: les très riches et les très pauvres vivant dans une société très inégalitaire. Les riches profitant des services pas chers des pauvres et les pauvres vivant grâce à l'argent des riches. Une classe moyenne semble à l’heure actuelle à des années lumières...
A présent, direction la côte pour voir ce qui s'y passe et y trouver un peu plus de tranquilité.
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