Sur la route de Valladolid

Début du voyage sur les chapeaux de roue, contrôle policier. Ils ont décidés que nous étions les proies de la journée. Impossible d'entrer dans l'état du Yucatan aujourd'hui, on fera halte dans un petit village, le fameux Kilometro 80. Ambiance pueblo de fin de semaine avec tournois de foot féminins et masculins, le tout dans une ambiance survoltée. Etienne ira faire un petit tour au bal histoire de se plonger dans le bain mexicain et en est revenu avec une invitation à aller voir le match de baseball du lendemain. C’était plusieurs petits villages tout près les uns des autres, en mode rural du Yucatan avec des fruits et des légumes qui poussent partout. Des poules pour la viande et les œufs, du maïs pour les tortillas et les fameux frijoles pour accompagner, souvent cuisiné en purée. Tout le monde semblaient se connaître et l'ambiance paraissait assez tranquille. On a été gentiment accueilli par une famille débordante d'enfants, de neveux, nièces, cousins, cousines et invités à manger. Dans la petite cabane à l'arrière se trouvaient les femmes qui cuisinaient et une table en plein milieu, pour nous.. Autant dire qu’on a été reçu comme des invités alors qu’ils ne nous connaissaient pas. Curieuse sensation mais touchante attention qui fait oublier le malaise. Malheureusement notre chère et tendre flore intestinale ne l'aura pas vraiment senti de la même façon, les deux ruzés auront payé sévèrement cette escapade pendant plusieurs jours. Ça y est, on est vraiment parti en voyage tous les 4, Vamos y bienvenidos a Yucatan !

Valladolid

Le climat du Yucatan est très particulier, surtout en cette saison. C'est un des rares états du Mexique où les températures et le taux d'humidité sont vraiment très élevées. Les deux réunis, il nous a fallu un temps d'adaptation pour adapter nos énergies au rythme de cette chaleur. Miguelito aussi a du s'adapter, comme ses 4 compagnons de route, il a appris à s'acclimater !
On était tout contents de retourner à Valladolid avec les copains, on est quand même restés plus d'une semaine ici avec le camion dans nos débuts. Les rencontres faites sur le parking de l'ex-couvent ont été fortes et on avait envie de revenir partager ces petites histoires. Le cenote en plein cœur de la ville aura connu le même succès auprès de Claire et Etienne, un grand bain de bonheur.

Izamal

Surnommée la ville jaune. Et pas pour rien. Tous les murs de la ville sont peints d’un jaune lumineux et de blanc. La petite étape avant de partir à la conquête de la route des cenotes, le temps de se refaire une santé pour Claire et moi et hop ! Adelante !

Homún

La tournée des grands ducs. Ou la découverte des cenotes. La région renferme des milliers de cenotes, ces points d'eau souterrains qui communiqueraient entre eux et qui sont d'une eau limpide et délicieuse. Les cenotes auraient été découvert par les Mayas qui venaient s'y purifier ou y faire des cérémonies et des sacrifices. Pour nous c'est surtout une merveille de la nature, découvrir ces points d'eau transparents souterrains et imaginer qu'ils sont là depuis des centaines d'années au moins, et se dire qu'ils existent spécifiquement à cet endroit précis de la planète, ça fait tout drôle!

Le voyage à 4 ou le début du commencement

16 juillet 2019

Nous voilà arrivés à Cancun, excités plus que des pucerons à l'idée de retrouver dans quelques heures nos super copains frenchy. On s'y est préparé depuis quelques temps, ça y est le moment est venu de les retrouver. Un vrai concentré d'émotions, entre excitations, palpitations et aussi appréhension. Sur le pied de guerre, frais comme des gardons, on se réveille tous les deux le matin dans la chambre de l'auberge comme un matin de noël.  De ces nuits pas vraiment réparatrices mais par lesquelles les émotions cachent toute forme de fatigue. On y est, on prend le bus pour aller les chercher, ce bus qui n'en finit pas d'avancer, en plus on doit se rendre au dernier terminal, putain on va arriver en retaaaaaaaard. On y est. On ne comprend pas trop où se mettre, l'aéroport de Cancun est rempli de taxis privés qui viennent chercher les touristes pour les amener aux Resort. Et nous on ne peut pas rester là, ni là. Là non plus. On finit par se trouver une petite place, avec notre affiche déjà toute pliée, pas sur qu'ils arrivent à déchiffrer. Tant pis. On attend juste le moment où on va apercevoir leurs petites têtes. De loin on a presque peur de les confondre. Mais qu'est ce qu’ils foutent, ça va bientôt faire une heure… C'EST EUX !! ILS SONT LÀ BAS ! Mais ! Ils partent du mauvais côté, merde ! Attends, ils vont revenir par là ! Ils reviennent ! Et là on se met à gueuler dans l'aéroport : RRUUUUZZZEEE !! ETIENNNEEE ! Quelques agents de l'aéroport nous file un coup de main en les appelant aussi, ça les a bien fait marré. On se jette dans les bras, des longues embrassades, des cris mêlés à des larmes, du rire, là le cerveau s'arrête, mode off, juste le temps de kiffer à fond. On est trop contents de se retrouver, tout émus, ça fait un bien fou.

On rentre à l'auberge, on s'enferme quelques jours, on ne s'évadera pas beaucoup dans la ville, trop de temps à rattraper pour remettre nos pendules à la même heure. À l'heure mexicaine visiblement. Non pas à 4 mais à 5, puisqu'un invité de dernière minute s'est permis d’occuper le ventre de ruzé. Putain on prend un coup de vieux ! 

Le voyage va pouvoir commencer. 

Nous partons à la découverte du monde maya !