mercredi 11 septembre 2019

Bacalar


L'étape importante pour nous. Revenir dar una vuelta dans cet endroit avec les copains, c'était comme partager un peu de ce qu'on a vécu avec eux, un peu plus. Et on était vraiment contents d'y retourner tous les 4. Pour rappel, on a passé les mois de décembre/janvier à Bacalar. Commençant par un volontariat dans un hôtel qui ne nous a pas du tout plu, passant une fin d'année pourrie, on a décidé de faire nos sacs et de bien commencer le premier jour de la nouvelle année. De là on est tombé par hasard dans l'auberge du bonheur, rencontrant tout plein de monde qui nous ont remonté le moral et nous ont fait rester 3 semaines de plus. Et puis c'est là aussi où on a craqué sur Michel notre camion. Alors Bacalar, c'est dans le cœur quoi. Forcément les retours sont toujours différents et on s'y attendait. On a retrouvé toute une clique de copains de San Cristobal de las casas, rendez vous réussi ! Le mélange d’émotions a été intense, entre ceux qu’on a connu il y a peu et ceux qu'on connaît depuis longtemps, ceux qui ont voyagé et ceux qui sont en train en voyager, ceux qui se cherchent et ceux qui se sont trouvés, on se doutait que le retour au pueblo allait être différent. On a aussi retrouvé une ville en changement. Bien différente de la basse saison tranquille, tout était en ébullition : des touristes venus des States parce qu'il y a des algues à Cancun, des hôtels qui se construisent à tire larigot, en six mois la ville s'était transformée en station balnéaire. On y a passé quelques jours, le temps de profiter quand même de la lagune magnifique, de se faire masser pour ruzé et pour les autres d'aller s'essayer à la voile. Cadeau d'anniversaire de Pedro, attendu depuis longtemps, on a été fasciné par ce coucher de soleil au beau milieu de l'eau. Comme une sensation de liberté dans la liberté. Bonheur total. Et hop ! On s'échappe de la ville pour terminer déjà notre aventure quadrale. Direction l'endroit le plus dépaysant de la lagune, ambiance nuit à la belle et poisson grillé au feu. Comme un air de vacances déjà vu ! Et on adore. 
La plupart des photos que vous pouvez contempler sont signées Étienne, merci à lui !

Et merci les amis d'être venus vous plonger dans notre bain mexicain, on n'est pas prêt de l'oublier.



















lundi 9 septembre 2019

Le poumon du Mexique

Calakmul

« Le poumon du Mexique » comme ils l'appellent. La plus grande forêt tropicale du pays. C'est aussi la forêt du roi de la jungle, le jaguar. 1 million 200 000 hectares de forêt et une véritable usine à eau naturelle souterraine,  on vous laisse imaginer l'humidité qu'il y avait. Cette étape était magique. Voir autant de nature dans un endroit si retiré et préservé, ça fait du bien, ça redonne confiance aussi. On a beau être affecté par toute la destruction naturelle autour de nous, il existe quand même des endroits où la nature est plus puissante que jamais. La végétation était tout simplement voluptueuse, à chaque moment on découvrait de nouvelles plantes, de nouvelles fleurs, de nouveaux arbres tous plus immenses les uns que les autres. L'alarme se déclenche à 4h du mat. On prépare nos sacs dans le coltard, un œil à moitié ouvert. C'est le meilleur moment pour aller dans la forêt nous dit-on. Juste avant l'aube. En route pour 1h30 de route sur un chemin bien secouant histoire de nous faire ouvrir l'autre œil. On arrive dans la forêt, accueilli joyeusement par les singes hurleurs qui nous souhaitent la bienvenue sur leur territoire. On est aux aguets du réveil de la nature. On regarde partout, on se regarde aussi, sans faire de bruit, petit sourire complice. Oh, « miran hay un Bambi !! » Wahou, tellement beau, tellement tranquille et élégant. Angel le super guide qui a passé la journée avec nous, connaît cette forêt par cœur et tous les animaux qui l'occupent, jusqu'aux cris des oiseaux qu'il nous faisait réécouter avec son app. On est rien. Juste des petits observateurs admiratifs. On continuera la journée dans la jungle jusqu'à arriver aux ruines archéologiques, perdus en plein milieu des arbres. La vue du haut des pyramides est épatante de vert qui se nuance de mille façons et se fond dans les couleurs du ciel. Merci Calakmul, merci de nous avoir offert ce spectacle et de nous redonner espoir aussi. Grâce à toi, on sait qu’il y a des endroits dans le monde où la nature est encore préservée et adorée.










lundi 2 septembre 2019

La suite Maya


Merida
La grande ville du Yucatan. Celle qui a explosé aux 18 et 19eme siècle grâce au fameux commerce du sisal, appelé aussi henequén, fibre d'une variété d'agave du coin qui a permis le gros développement de la ville. Aujourd'hui Merida, c'est toujours la capitale commerciale de la région. Une grande ville avec un centre ville tout bien entretenu. C'est beau, propre, arbres bien taillés et pelouses tondues et arrosées. On aura eu droit à un spectacle juste devant chez nous, avec concours de danse, ballet folklorique et mariachis. La totale ! Avec en prime quelques petites découvertes de la cuisine de rue mexicaine plutôt bien appréciés des palais français. On était un peu sceptique à l'idée d'arriver dans cette grande ville, finalement ça nous a plu.











Celestún
Coucou les flamants ! Nous voilà ! Mais promis on ne va pas vous embêter, on voulait juste vous faire un petit coucou. Nous tenions à vous dire que nous sommes ravis de vous avoir rencontré, c'était un plaisir de faire la connaissance de toute la famille. Vous êtes une sacrée grande familia quand même, quand je pense que les cousins paternels n'ont pas pu venir, je n'imagine même pas ce que ça doit être quand tout le monde est réuni. On voulait vous dire qu'on a passé du bon temps auprès de vous, votre environnement amène vraiment à la tranquilité d'esprit. On a visité un peu les alentours de votre chez vous, ma foi fort cosy. Et puis, on a pu passer du temps à se retrouver avec nos chers et tendres copains, et ça c'était vraiment précieux. On voulait vous dire, de la part de nous cinq, que vous êtes vraiment tous très beaux. Merci d'avoir fait parti d’un bout de notre vie. J'espère vous revoir bientôt. Bisous






Uxmal
Le fameux style Puuc ! On n'avait encore jamais vu de ruines comme celles-ci. Décidément, les mayas ont plus d'un tour dans leur sac. C'était vraiment beau, même si ça a été un peu retapé de partout. En plus Miguelito a grimpé toutes les pyramides. Et sans rechigner ! Les moustiques aussi nous ont accompagnés jusqu'en haut, ils sont vraiment solidaires ceux là.
Arrêt au petit village d'à côté pour y passer la nuit, à Ticul et la ribambelle de jeux de mots qui s'en suivent. Autant dire qu'on a bien rigolé dans ce petit coin de paradis perdu au milieu de nulle part. On y a découvert une auberge avec une cabane entourée d'arbres et de plantes tropicales et sa petite piscine de bonheur. On y serait bien resté plus longtemps finalement !










Campeche
Une ville qui nous intriguait depuis un moment. On nous avait jeté des fleurs sur Campeche, alors on avait hâte de découvrir.  Ville au bord de l'eau, pas pour se baigner mais plutôt pour commercer. Il nous a juste fallu une ballade les bras dans le dos sur le remblais pour comprendre ce qui nous attendait. Le ciel commençait à noircir et les nuages descendaient petit à petit, ils arrivaient juste au dessus de nos têtes. Hummmm…. On dirait qu’il va pleuv…. Aaa ! Pas le temps de sortir le kway qu'on était déjà trempé guené (dédicace à mamie). Ah oui, en juillet août la saison des pluies commence dans le Yucatan. On était en plein dedans. Mais souvent la pluie ne vient pas seule… comme il fait extrêmement chaud et humide dans cette région, l'orage s'invite bien souvent. Et ce jour là, c'était le roi de la fête. Jamais vu un orage aussi puissant et aussi long. Des éclairs à n'en plus finir dans le ciel, le ciel est illuminé en permanence. Et parfois ça gronde, parfois ça craque. Et parfois ça craque très fort tout près ! On s'est réfugiés sous le auvent d'une agence de voyage en attendant que ça se calme. Comme la plupart des habitants le font, eux complètement habitués par ce changement radical de météo. Aucune crainte, en tout tranquilité, on discute ensemble et nous disent que c'est quotidien en ce moment. Nous fascinés voir un peu flippés pour certain-e-s (j'avoue) et eux n'y faisant pas vraiment attention, c'était l'occasion de taper la causette. Et quelle causette en plus  puisqu'on a du rester une bonne heure et demie à attendre que la pluie se calme un peu.
Et puis Campeche, c'était aussi le moment pour voir comment allait Miguelito. Histoire d'être sur qu'il se soit bien accoutumé au pays, après toutes ces péripéties, on voulait être sur que le Mexique lui plaise aussi. Et puis on était ravis d'apercevoir sa petite bouille et d'entendre son petit cœur ! On était un peu à l'étroit mais tout émus comme des cebollitas.



Faites coucou avant d'être trempés