lundi 2 septembre 2019

La suite Maya


Merida
La grande ville du Yucatan. Celle qui a explosé aux 18 et 19eme siècle grâce au fameux commerce du sisal, appelé aussi henequén, fibre d'une variété d'agave du coin qui a permis le gros développement de la ville. Aujourd'hui Merida, c'est toujours la capitale commerciale de la région. Une grande ville avec un centre ville tout bien entretenu. C'est beau, propre, arbres bien taillés et pelouses tondues et arrosées. On aura eu droit à un spectacle juste devant chez nous, avec concours de danse, ballet folklorique et mariachis. La totale ! Avec en prime quelques petites découvertes de la cuisine de rue mexicaine plutôt bien appréciés des palais français. On était un peu sceptique à l'idée d'arriver dans cette grande ville, finalement ça nous a plu.











Celestún
Coucou les flamants ! Nous voilà ! Mais promis on ne va pas vous embêter, on voulait juste vous faire un petit coucou. Nous tenions à vous dire que nous sommes ravis de vous avoir rencontré, c'était un plaisir de faire la connaissance de toute la famille. Vous êtes une sacrée grande familia quand même, quand je pense que les cousins paternels n'ont pas pu venir, je n'imagine même pas ce que ça doit être quand tout le monde est réuni. On voulait vous dire qu'on a passé du bon temps auprès de vous, votre environnement amène vraiment à la tranquilité d'esprit. On a visité un peu les alentours de votre chez vous, ma foi fort cosy. Et puis, on a pu passer du temps à se retrouver avec nos chers et tendres copains, et ça c'était vraiment précieux. On voulait vous dire, de la part de nous cinq, que vous êtes vraiment tous très beaux. Merci d'avoir fait parti d’un bout de notre vie. J'espère vous revoir bientôt. Bisous






Uxmal
Le fameux style Puuc ! On n'avait encore jamais vu de ruines comme celles-ci. Décidément, les mayas ont plus d'un tour dans leur sac. C'était vraiment beau, même si ça a été un peu retapé de partout. En plus Miguelito a grimpé toutes les pyramides. Et sans rechigner ! Les moustiques aussi nous ont accompagnés jusqu'en haut, ils sont vraiment solidaires ceux là.
Arrêt au petit village d'à côté pour y passer la nuit, à Ticul et la ribambelle de jeux de mots qui s'en suivent. Autant dire qu'on a bien rigolé dans ce petit coin de paradis perdu au milieu de nulle part. On y a découvert une auberge avec une cabane entourée d'arbres et de plantes tropicales et sa petite piscine de bonheur. On y serait bien resté plus longtemps finalement !










Campeche
Une ville qui nous intriguait depuis un moment. On nous avait jeté des fleurs sur Campeche, alors on avait hâte de découvrir.  Ville au bord de l'eau, pas pour se baigner mais plutôt pour commercer. Il nous a juste fallu une ballade les bras dans le dos sur le remblais pour comprendre ce qui nous attendait. Le ciel commençait à noircir et les nuages descendaient petit à petit, ils arrivaient juste au dessus de nos têtes. Hummmm…. On dirait qu’il va pleuv…. Aaa ! Pas le temps de sortir le kway qu'on était déjà trempé guené (dédicace à mamie). Ah oui, en juillet août la saison des pluies commence dans le Yucatan. On était en plein dedans. Mais souvent la pluie ne vient pas seule… comme il fait extrêmement chaud et humide dans cette région, l'orage s'invite bien souvent. Et ce jour là, c'était le roi de la fête. Jamais vu un orage aussi puissant et aussi long. Des éclairs à n'en plus finir dans le ciel, le ciel est illuminé en permanence. Et parfois ça gronde, parfois ça craque. Et parfois ça craque très fort tout près ! On s'est réfugiés sous le auvent d'une agence de voyage en attendant que ça se calme. Comme la plupart des habitants le font, eux complètement habitués par ce changement radical de météo. Aucune crainte, en tout tranquilité, on discute ensemble et nous disent que c'est quotidien en ce moment. Nous fascinés voir un peu flippés pour certain-e-s (j'avoue) et eux n'y faisant pas vraiment attention, c'était l'occasion de taper la causette. Et quelle causette en plus  puisqu'on a du rester une bonne heure et demie à attendre que la pluie se calme un peu.
Et puis Campeche, c'était aussi le moment pour voir comment allait Miguelito. Histoire d'être sur qu'il se soit bien accoutumé au pays, après toutes ces péripéties, on voulait être sur que le Mexique lui plaise aussi. Et puis on était ravis d'apercevoir sa petite bouille et d'entendre son petit cœur ! On était un peu à l'étroit mais tout émus comme des cebollitas.



Faites coucou avant d'être trempés 





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