samedi 19 janvier 2019

Casa Baxaal

Un des projets dans lequel nous nous sommes bien retrouvės a été la Casa Baxaal. Un peu éloignée de l'attraction touristique du centre ville de San Cristobal, juste a côté du stade et du marché, cette maison appartenait à la mère de Raymundo, aujourd'hui proprio et présent tous les jours dans les murs. Il s'est entouré de personnes motivées et se débrouillant dans tous les domaines pour construire ce projet : une maison de voyageurs. Dans le jardin, un bus, ayant voyagé d'Argentine pendant 3 ans est installé. Parfaitement équipé, avec 8 lits, une cuisine,toilettes et salon, tout y est. Dans l'autre partie du jardin,un espace pour y planter sa tente. Et puis à l'étage, la casa. Avec 2 chambres, une grande cuisine et un espace collectif. On est arrivé au moment où tout commençait à prendre de l'ampleur. Avec les quelques sous des voyageurs restant un peu plus longtemps, des investissements ont pu être fait : du gaz pour l'eau chaude, du wifi, un frigo... petit a petit on a vu la maison s'améliorer et prendre conscience aussi du confort ! Le plaisir de prendre une douche chaude dans une ville de montagne, ou de pouvoir acheter des semblants de fromage ou de mantequilla pour les mettre au frais. Et bien sur,avoir internet a n'importe quel moment, c'est tout de même un progrès incroyable. Malgré les éternels bug de connexion et un signal qui dépasse rarement deux barres, on était bien contents d'avoir les actus d'ailleurs. On a fait aussi des fortes de rencontres, des personnes qui nous marquent, nous intéressent,nous interrogent, qui nous font avancer sur nous mêmes.
Dans la foulée, la vie qui continue et qui s'arrête pour certains... c'est plus dur quand c'est une personne proche. Alors novembre a été un mois émotionnellement compliqué. Mais je ne pouvais pas passer cette période sans être auprès de ma famille. Je ne savais pas comment faire. Et surtout parce que le fait d'être ensemble est un des meilleur exutoire. Alors l'espace de quelques jours, je me suis retrouvée transportée pour un dernier au revoir, les larmes qui voulaient absolument sortir, tout le temps. Le soulagement de la (sa)voir tranquille m'a permis de continuer la route. En rentrant a cette casa, j'étais étonnée de la compassion de toute la troupe. Tous, chiliens, mexicains, suisses, argentins ou canadiens m'ont serré dans les bras et à leur manière m'ont montré une petite marque d'affection. Ces petites choses qui font du bien. Et puis surtout, j'ai retrouvé un français qui parlait mexicain! Quelques semaines ont passé,  le temps de reprendre ses esprits, et nous voila sur le départ. On y a passé un mois et on a eu du mal a partir.











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