samedi 20 avril 2019

Río Dulce

Rio Dulce - du 15 au 19 février

Nous voilà reparti avec Michel pour continuer l'aventure. Sur la route on s'arrête, on trouve un spot de cascades planqué qui a attiré notre attention. La nuit approchait, on s'est donc stationné en bas de l'entrée pour passer la soirée. En prime, une belle rencontre de canadiens et une tentative réussie de PE pour cuisiner au feu de bois. Parfait ! Le site était bien chouette, petite baignade du matin et on reprend la route pour descendre le pays (pas de photos à l'appui car disparition incomprise).

Les camions-fous du Guatemala nous font flipper, surtout dans les routes de montagnes (qui constitue un bon 90% du pays) avec des virages où la route se découvre au dernier moment et des poids lourds qui s'amusent à dépasser précisément sur ces virages et qui en prime n'appuient pas sur la pédale de frein. En partant du principe que « Dios nos bendiga » aucun risque n'est-ce pas. Aaaah bah alors si dieu nous protège c'est bon. On se l'est joué à la guatemaltaise, avec la pédale de frein en plus quand même.

Arrivés à un petit village, arrêt complet on ne sait pas pourquoi. On suit un poids lourd depuis un moment. Bouchon dans le village. Tout à coup, le camion enclenche ses feux arrière et commence a reculer vers nous. On klaxonne, on gueule comme des fous, rien à faire. Capot défoncé, camionneur désolé et français tarés comme si on venait d'abîmer la chose la plus précieuse au monde. On lui dit de nous réparer ça tout de suite (je précise qu'il n'y a pas d'assurance voiture au GuatémalaHahaha), il nous dit de le suivre pour discuter de ça plus loin. Il croyait nous semer ! Alors nous voilà à exploser le compteur de vitesse de Michel pour la première fois, on cachera la vitesse pour les âmes sensibles, mais dans les routes de montagnes avec les dos d'âne en prime, je peux vous dire que j'étais plus que concentrée. Pe prêt a sauter du véhicule pour aller dans le camion du mec. Finalement, il s'arrête. On discute, il nous dit qu'il n'a pas d'argent pour tout changé et que le carrossier le plus près est à 40 bornes.
La solution pour lui est d'aller à la police pour déclarer l'accident. On savait bien que ce n'était pas la solution pour nous, étrangers, d'aller chez les flics ici. Un motard s'arrête pour faire l’entremetteur entre eux et nous. Finalement le mec nous file un peu d'argent, nous on avait surtout peur que le radiateur soit touché. Alors on a du faire un stop à Rio Dulce pendant 3 jours, le temps de réparer les dégâts. Dans notre période creuse on a quand même eu la chance de faire de très belles rencontres qui nous ont bien requinqués, merci encore à tous ceux là.




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